
Né à Genève, Sebastian est l’aîné de six enfants Jacot. À une époque où les téléphones portables ressemblaient à des satellites, où les partitions de musique devaient être commandées en magasin et où les CD étaient le moyen le plus avancé d’écouter de la musique, il a choisi la flûte comme activité de midi.
Après l’école, il pratiquait la natation, l’équitation, le patinage artistique, l’escrime médiévale et apprenait l’acrobatie à l’école de cirque près de chez lui. Après toute cette activité, il rentrait chez lui pour résoudre ses devoirs, ce qui le tenait éveillé tard dans la nuit.
Il est devenu entraîneur de cirque, champion national de patinage artistique, et passait son temps à construire des vélos de dirt-jump avec ses frères, avant de se consacrer sérieusement à la musique. À 12 ans, il commence à pratiquer la flûte pour rejoindre la classe de Jacques Zoon dans sa ville natale.
À 18 ans, il découvre ce qu’est une « audition de travail » après avoir gagné un concours à Londres, ce qui le propulse à l’Orchestre philharmonique de Hong Kong comme flûtiste principal adjoint sous la direction d’Edo de Waart. Là, il tombe amoureux de la vie d’orchestre, apprend l’anglais, à cuisiner et l’art délicat de payer le loyer.
Deux ans plus tard, il rentre chez lui pour terminer ses études au conservatoire, obtenir quelques diplômes et commencer à découvrir les orchestres européens avec leurs différents genres, tailles, chefs et styles. Il a fini par être flûtiste principal dans tous types d’orchestres : orchestres de chambre à Munich et Genève, orchestres de radio à Stockholm, Hambourg et Helsinki, et orchestres de festivals tels que le Mahler Chamber Orchestra, le Budapest Festival et le Seiji Ozawa Matsumoto Festival.
Après un chagrin d’amour, Sebastian décide de participer au Concours de Kobe en 2013 pour se remettre en forme. Il remporte le premier prix à Kobe, ainsi qu’au Concours Nielsen en 2014 et au Concours ARD de Munich en 2015.
Se sentant suffisamment en forme, il postule à plusieurs auditions d’orchestre, dont celle du Gewandhausorchester de Leipzig. Il arrive juste à temps, découvre les joies des « autoroutes sans limitation de vitesse » en Allemagne et remporte finalement le poste.
Après sept ans, il décide de mieux se préparer pour le prochain voyage et décroche son emploi de rêve à la Philharmonie de Berlin.